Chiens, chats, équins : quel diagnostic vétérinaire choisir ?
De la gastro-entérite virale du chiot à la gestion du colostrum chez le poulain, la rapidité du diagnostic conditionne souvent le pronostic. Les tests immunochromatographiques offrent aux vétérinaires une solution de diagnostic sur place, en quelques minutes, sans équipement de laboratoire.
Comprendre les tests rapides Fassisi Les tests se présentent sous forme de cassettes prêtes à l’emploi. Ils détectent antigènes ou anticorps à partir d’un écouvillon, de selles ou d’une goutte de sang, avec des sensibilités comprises entre 93 % et 99 % selon le paramètre mesuré. Ils sont stables à température ambiante (2–30 °C) et contiennent tout le matériel nécessaire.
Télécharger l’article en PDFDiagnostic ches les Chiens : du chiot au senior
Pathologies courantes nécessitant un diagnostic
Les chiens sont sujets à diverses pathologies qui nécessitent un diagnostic rapide :
- Maladies infectieuses : parvovirose, maladie de Carré, leptospirose
- Parasitoses : dirofilariose, ehrlichiose, leishmaniose
- Troubles gastro-intestinaux : giardiose, infections à Clostridium
- Maladies auto-immunes et allergies
• Diarrhée aiguë : Parvo, Corona, Giardia – choisir Fassisi Triple pour un screening combiné, ou ParCo/CryGiDia en fonction du tableau clinique.
• Maladies vectorielles : CanVecto 4 dépiste Dirofilaria, Anaplasma, Ehrlichia et Leishmania en 10 minutes à partir de sang total.
• Maladies respiratoires et digestives virales : CanDis identifie la maladie de Carré sur écouvillon conjonctival ou nasal.
• Suivi vaccinal : Les tests quantitatifs de titre parvo ou distemper permettent d’ajuster le rappel plutôt que de le faire systématiquement.
Tests de diagnostic recommandés
Pour les chiens, plusieurs types de tests sont particulièrement adaptés :
- Tests rapides antigéniques : idéaux pour la détection des maladies virales comme la parvovirose
- Tests sérologiques : pour la détection d'anticorps contre les maladies à transmission vectorielle
- Tests combinés : comme le CanVecto 4, qui permet de détecter simultanément plusieurs agents pathogènes
- Tests coprologiques : pour les parasites intestinaux comme Giardia
Diagnostic chez les chats
Particularités félines
Les chats présentent des spécificités qui influencent le choix des méthodes diagnostiques :
- Tendance à masquer les symptômes jusqu'à un stade avancé de la maladie
- Sensibilité particulière au stress lors des manipulations
- Métabolisme spécifique qui affecte la pharmacocinétique
- Pathologies virales spécifiques comme le FIV et le FeLV
Tests de diagnostic recommandés
Pour les chats, les tests suivants sont particulièrement pertinents :
- Tests rapides FIV/FeLV : essentiels pour le dépistage de ces rétroviroses félines
- Tests thyroïdiens : pour la détection de l'hyperthyroïdie, fréquente chez les chats âgés
- Tests pour maladies infectieuses : pour la péritonite infectieuse féline (PIF), calicivirose, etc.
- Tests pour parasites : giardiose, cryptosporidiose
• Viroses immunosuppressives : combiner FeLFIV pour dépister FeLV et FIV lors de toute adoption ou maladie chronique.
• Hyperthyroïdie : ThyroControl Cat mesure la T4 libre capillaire et oriente la décision thérapeutique avant scintigraphie.
• Troubles digestifs : Les mêmes cassettes Parvo/Corona/Giardia que chez le chien s’appliquent, avec un kit unique pour les deux espèces, idéal en refuge mixte.
Diagnostic chez les équins
Défis spécifiques
Le diagnostic chez les équins présente des défis particuliers :
- Taille de l'animal qui complique certaines manipulations
- Importance économique qui justifie des investigations poussées
- Sensibilité à certaines pathologies respiratoires et digestives
- Risques liés aux performances sportives pour les chevaux de compétition
Tests de diagnostic recommandés
Pour les équins, les approches suivantes sont privilégiées :
- Tests sérologiques : pour la rhinopneumonie, l'artérite virale, la piroplasmose
- Tests d'immunoglobulines : notamment pour évaluer le transfert d'immunité passive chez les poulains
- Tests pour parasites : strongles, anoplocéphales
- Tests biochimiques : pour évaluer la fonction hépatique et rénale
• Poulain nouveau né : Equine IgG détecte une insuffisance de transfert colostral ( 800 mg/dl) en 15 minutes, guidant la mise sous plasma.
• Protocole tétanique : TetaCheck vérifie rapidement le titre antitétanique (> 1 IU/ml) avant chirurgie ou en fin de gestation, permettant de programmer un rappel ciblé.
Comparaison des approches diagnostiques
Prélèvements et manipulations
La méthode de prélèvement varie selon l'espèce :
- Chiens : généralement coopératifs pour les prélèvements sanguins et autres manipulations
- Chats : nécessitent souvent une contention adaptée et des manipulations rapides pour limiter le stress
- Équins : requièrent une approche spécifique pour les prélèvements, avec parfois une sédation légère
Interprétation des résultats
L'interprétation des tests doit tenir compte des particularités de chaque espèce :
- Les valeurs de référence diffèrent significativement entre espèces
- Certains tests ont une sensibilité et une spécificité variables selon l'espèce
- Le contexte clinique et épidémiologique influence l'interprétation des résultats
Stratégies de diagnostic optimisées par espèce
Approche pour les chiens
Pour les chiens, une stratégie efficace consiste à :
- Utiliser des tests combinés pour le dépistage des maladies à transmission vectorielle
- Privilégier les tests rapides pour les urgences comme la parvovirose
- Compléter par des analyses sanguines complètes pour les cas complexes
Approche pour les chats
Pour les chats, il est recommandé de :
- Minimiser le stress lors des prélèvements
- Systématiser le dépistage FIV/FeLV pour les nouveaux patients
- Porter une attention particulière aux signes subtils de maladie
Approche pour les équins
Pour les équins, la stratégie optimale comprend :
- Des tests sérologiques réguliers pour les maladies réglementées
- Une surveillance étroite des paramètres biochimiques pour les chevaux de sport
- Des tests spécifiques avant les compétitions ou les déplacements
Comment choisir le bon test ?
1. Signalement et symptômes : âge, statut vaccinal, environnement (refuge, élevage, prairie).
2. Urgence clinique : sévérité et contagiosité dictent le besoin de résultat immédiat.
3. Matériel disponible : type d’échantillon collectable facilement (selles, sang capillaire, écouvillon).
4. Objectif : diagnostic de confirmation, dépistage de masse ou contrôle de vaccination.
5. Budget : les combi tests comme Triple réduisent le coût par paramètre.
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Bonnes pratiques de prélèvement et d’interprétation
• Respecter la notice : volume d’échantillon, temps d’incubation, lecture sous bonne lumière.
• Conserver les cassettes non ouvertes entre 4°C et 25°C.
• Un résultat négatif n’exclut pas la maladie si la charge antigénique est faible ; répéter ou compléter par PCR si la suspicion clinique persiste.
• Archiver une photo du résultat dans le dossier médical pour un suivi objectivé.
Conclusion
Le choix des méthodes diagnostiques doit être adapté à l'espèce concernée, en tenant compte de ses particularités physiologiques, des pathologies prévalentes et des contraintes pratiques. Les tests rapides vétérinaires offrent aujourd'hui des solutions spécifiques pour chaque espèce, permettant un diagnostic précis et rapide directement au chevet de l'animal. Chez DiagVet, nous proposons une gamme complète de tests adaptés aux différentes espèces, pour répondre aux besoins spécifiques de chaque praticien vétérinaire.